Ouverture

OUVERTURE  -  Jeudi 3 Octobre 20 h00

Hommage à Robert ENRICO

en présence de Jérôme ENRICO et de Clélia VENTURA

LES GRANDES GUEULES

réalisé par Robert Enrico  - 1965  version restaurée 2018 - 2h05

avec Lino Ventura ,  Bourvil, Marie Dubois

Comédie dramatique  - France  Italie


 Hector Valentin rentre dans ses Vosges natales, décidé à reprendre l’exploitation de la scierie dont il vient d’hériter. Refusant de la céder à son concurrent Therraz, il se fait aider de deux anciens repris de justice, Laurent et Mick. Ceux-ci lui proposent d’embaucher comme bûcherons des prisonniers sous liberté conditionnelle. Et c’est ainsi que débarque en plein cœur de la forêt vosgienne une petite bande hétéroclite de truands, malfrats et escrocs à la petite semaine.


 Tourné au cœur des années 60, les Grandes Gueules réunissent un cocktail de talents hors norme : Ventura, Bourvil, Enrico, Giovanni, De Roubaix… Une histoire d'hommes, et des thèmes éternels et intemporels : le regard sur l'étranger, le problème de la réinsertion, l'amitié entre les êtres… Avec les Grandes Gueules, Robert Enrico pose les bases d'un cinéma profondément humain qu'il prolongera, entre autres, avec « les Aventuriers » et « le Vieux fusil ».

Les Grandes Gueules n'ont pas vieilli, le film est devenu un classique incontournable, témoin d'un cinéma essentiel, à des années lumières du numérique et de la 3D.

Film précédé de la projection du Court Métrage qui a obtenu

 la Palme d'Or à Cannes en 1962 

 l'Oscar du meilleur Court Métrage à Hollywood en  1965 

LA  RIVIERE DU HIBOU



En pleine guerre de Sécession, un soldat est condamné à mort. Sur le pont qui franchit la rivière du Hibou, il se remémore son passé, revoit en pensée sa femme bien-aimée, revit les instants heureux de son existence d'antan. La corde qui aurait dû le pendre se rompt et il s'échappe miraculeusement. Il rejoint sa femme. Ou peut-être n'est-ce que la mort et, l'espace d'un instant, le fantasme d'une illusoire survie...


La Rivière du hibou est avant tout l’authentique chef d’œuvre de Robert Enrico, au sens étymologique du terme, à savoir « l’œuvre finie, qui consacrait la sortie d’apprentissage de l’artisan ». Et, ajoutait Michel Devigneau dans « Témoignage Chrétien » (29 mars 1968), « Il prélude à ces quatre films d’Enrico que nous avons vus depuis, et contient déjà leurs qualités dominantes : une vigueur sans afféterie, un goût du travail bien fait, un romantisme généreux » 

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